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18.Le 20.11.2024 I Le Beaujolais Nouveau est arrivé avec ses sous-verres en liège !







Alors comment se passe votre semaine ? Ici, en Haute-Loire (France), la météo est toujours aussi "frisquette", avec l'arrivée des premiers flocons de neige, de quoi ressortir les grosses écharpes et les bonnets et les tasses fumantes ! J'en profite pour faire un petit clin d'oeil chaleureux à notre fidèle lectrice canadienne, Emma, qui, entre neige et sirop d'érable, a certainement une bonne longueur d'avance sur nous côté températures !
Mais aujourd'hui, on ne parle pas de neige, ni de café, ni de thé (quoi que... ça reste une option).
Non, aujourd'hui on célébre et on parle : Beaujolais Nouveau !

Le troisième jeudi de Novembre : une tradition bien huilée
Ah, ce fameux Beaujolais Nouveau ! Son arrivée est attendue chaque année le troisième jeudi de Novembre. Mais savez-vous pourquoi cette date ? Petit point culture rapide, en 1967, le 15 novembre avait été fixé comme jour d'arrivée officielle du Beaujolais Nouveau, pour harmoniser les ventes ! Mais voilà, un 15 Novembre pouvait tomber un mardi, un vendredi, bref, ça compliquait un peu les festivités ! Alors en 1985, on a tranché : ce sera désormais le troisième jeudi de Novembre.Une décision, qui, avouons-le, met tout le monde d'accord pour fêter ça dignement en milieu de semaine !

Quand un caviste me lance un défi...
Pour cette occasion spéciale, j'ai été contactée par un caviste de ma région. Son idée ? Offrir à ses clients un cadeau original avec chaque bouteille de Beaujolais Nouveau vendue aujourd'hui ! 
Mais, mon caviste avait une idée bien précise : il voulait un petit clin d'œil aux bouchons en liège pour accompagner l'arrivée du Beaujolais Nouveau. Et devinez quoi ? Les sous-verres en liège se sont imposés comme une évidence. Il n’y avait pas mieux pour célébrer cet événement emblématique avec un brin de praticité et beaucoup de charme.Et c'est là que mes sous-verres en liège entrent en scène !
Et puis, il faut dire que le liège, c’est ma matière de prédilection. J’adore le travailler, le transformer, le sublimer. Ce matériau naturel et durable a un charme fou, et, cerise sur le gâteau, celui que j’utilise est 100% français ! Une belle manière d’honorer à la fois nos traditions et notre savoir-faire local. Avouez que c’est le mariage parfait avec le Beaujolais Nouveau, tout aussi français et plein de caractère !
Mon défi : créer 100 sous-verres en liège à l'effigie de ce cru 2024. Ni une, ni deux, j'ai accepté ! Résultat ? De jolis sous-verres en liège français, ronds de 9 cm de diamètre, personnalisés et livrés dans un pochon en coton bio. Chic, pratique et écoresponsable. Un belle initiative, non ?
Merci encore à ce caviste...qui se reconnaitra...

Mais alors, que vaut ce Beaujolais 2024 ?
Pour les curieux (et les oenologues avertis), voici quelques confidences recueillies sur ce millésime 2024, rien que pour vous...
Attendez-vous à une robe éclatante rouge rubis, un nez intensément fruité avec des arômes de framboise, de fraise, et de griotte, et une bouche toute en fraîcheur et légéreté. Peut-être y retrouverez-vous une petite touche d'airelles ou de banane ? Côté texture, ce sera aérien avec un joli grain en bouche ! Bref, une promesse de convivialité en bouteille !  

Alors, chers lecteurs, chères lectrices, à vos verres ! Mais comme toujours, n'oubliez pas : à consommer avec modération. Quant à moi, si l'article de demain tarde à arriver, vous aurez deviné pourquoi... Une petite fête autour du Beaujolais Nouveau à l'atelier, ça ne se refuse pas ! Rires ! 

Bonne lecture, belle journée à tous, et à demain...en principe pour de nouvelles aventures de mon atelier !
Nadège.

Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions sur l'article !

Crédits Photos de L'Atelier de Marguerite

17.Le 20.11.2024 I Une Sculpture Unique pour un Amour Éternel





Bonjour mes fidèles lecteurs, lectrices !  Je ne sais pas pour vous, mais ici, en France, et plus précisemment en Haute-Loire, l’automne s’installe doucement, avec un ciel gris et une petite brise fraîche qui invite plutôt aux chocolats chauds qu’au sirop grenadine, brrrrrr !!! Aujourd’hui, je vous raconte l’histoire d’une création qui m’a donné du fil à retordre… et ce n’est pas qu’une simple expression ! Avec du fil d’aluminium en main pour réaliser cette sculpture, l’expression prend tout son sens, et pas qu'un peu ! Vous allez le découvrir dans l’article !

La genèse d'un projet inattendu
Tout a commencé au mois d’août dernier, en pleine chaleur estivale, alors que je m’apprêtais à faire une pause. C’est là qu’un mail inattendu a atterri dans ma boîte de réception : une cliente, enthousiaste et pleine d’idées, me contactait pour un projet des plus surprenants. Elle souhaitait offrir un cadeau de mariage unique à son fils, prévu pour début octobre. Et pas n’importe quel cadeau : une sculpture abstraite représentant un couple, inspirée des œuvres élancées de Giacometti. Pas de pression, n'est-ce pas ?
Je dois vous avouer qu’au départ, j’ai failli répondre poliment que je n’étais peut-être pas la personne qu’elle cherchait. Mais plus nous échangions, plus l’idée d’accepter ce défi me séduisait. Après tout, l’envie de créer est souvent plus forte que la peur de l’échec. Alors, j’ai pris une grande inspiration et j’ai dit... oui !


Quand l’aluminium rencontre le papier mâché
Une fois ma décision prise, pas question de perdre 'le fil' de mon inspiration. J’ai passé plusieurs jours (et quelques nuits blanches, je l’avoue) à cogiter, griffonner des esquisses et imaginer cette sculpture... sur mon fameux carnet "MON Précieux". L’idée était claire dans ma tête : je créerais cette œuvre en papier mâché, mais elle reposerait sur une structure métallique en fil d’aluminium pour la solidité et la légèreté.
J’ai soumis mes esquisses à ma cliente, qui les a approuvées sans hésitation — quel soulagement !
Quelques jours plus tard, pince en main, je me suis attaquée à la structure métallique. Après une journée entière à tordre, à "retordre", plier, à ajuster, et à réajuster le fil d’aluminium (quand ça ne veut pas faire, ça ne veut pas faire....) et après beaucoup d'heures de tavail...et  de patience, la silhouette du couple prenait forme.
Ensuite, j’ai attaqué la phase de modelage en papier mâché : le personnage féminin, gracieux et élancé, et le personnage masculin, protecteur et solide. Entre eux, un lien fragile mais puissant, un ballon en forme de cœur, symbolisant l’amour éternel. Il a fallu une semaine entière pour que le papier mâché sèche complètement, pendant laquelle "j’ai prié" pour que l’humidité ambiante ne vienne pas tout gâcher !


Quand l’amour prend forme
Après cette attente interminable, j’ai appliqué la peinture aux pigments naturels, avec une teinte sobre et élégante : le noir, j'ai ensuite terminé par une couche de vernis mat. Quand j’ai enfin posé mon pinceau et pris du recul, j’ai ressenti une bouffée de satisfaction : la sculpture prenait vie, incarnant à la perfection l’idée de l’amour éternel d’un couple, tel que l’avait imaginé ma cliente.
J’ai livré la sculpture juste à temps pour le mariage, et d’après ce que m’a confié la cliente, elle a fait sensation auprès des jeunes mariés... Un beau pari relevé et une création qui a trouvé sa place dans un nouveau foyer !
Certes, cette sculpture peut surprendre par son originalité et son style qui ne plairont pas forcément à tout le monde, mais c’est ça la beauté des créations sur-mesure : répondre à l’imagination débordante de mes clients... et croyez-moi, vous ne manquez pas d’idées audacieuses !
 

L’amour en sculpture : une symbolique intemporelle
Cette sculpture, c’est plus qu’un simple objet. Elle est la représentation de ce lien unique qui unit deux êtres, un hommage à l’amour qui traverse les années, résiste aux tempêtes et s’épanouit jour après jour. C’est aussi un rappel que, même face aux défis, créer avec le cœur permet de donner vie à des œuvres qui touchent, émeuvent et unissent.
 

Sur ces belles paroles, je vous souhaite une merveilleuse journée, remplie de créativité et d’inspiration.
Prenez soin de vous, restez au chaud, et à demain pour de nouvelles aventures de mon atelier !
Nadège.


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Application de la peinture acrylique : concentration...

Application du vernis mat : concentration...concentration...

Sculpture abstraite

     Crédit photos : L'Atelier de Marguerite

16.Le 19.11.2024. Mon carnet,  mon précieux !







Bonjour à tous, chers fidèles lecteurs, lectrices ! 
En ce mardi frileux, on ne peut plus le nier : la météo s'est habillée en mode hiver et nous rappelle que le pull en laine de mamie n'est pas un luxe, mais bien un indispensable !  Alors, fini le petit café glacé du matin ou le thé frais, et place aux bonnes vieilles tisanes qui réchauffent les mains et l’âme !
Sortez les tasses XXL et blottissez-vous bien au chaud, car moi, je suis là pour vous tenir compagnie, comme toujours !
Et aujourd'hui, je vous ouvre les portes de mon atelier et je vous dévoile l'indispensable parmi les indispensables : mon fameux carnet !
Oui, ce n’est pas un carnet ordinaire, c’est "MON précieux !" Celui qui traverse les saisons, les tendances, et même quelques éclaboussures de café.
Un carnet qui a vécu plus d’aventures qu’un sac à dos de globe-trotteur !

Mon vieux compagnon de papier : son histoire et un choix assumé
Laissez-moi vous raconter l'histoire de mon carnet, affectueusement surnommé "MON précieux" — un fidèle compagnon qui a traversé les années à mes côtés. Ah, "MON précieux"... ce vieux carnet en cuir tanné à la main, offert pour un anniversaire (lequel ? j'avoue, je ne sais plus, il y en a eu quelques-uns depuis…). Ses pages, délicatement reliées à la main, ont vieilli avec le temps, comme un bon vin : usé, mais irrésistiblement attachant. Il porte les traces des années passées, les coins sont légèrement écornés, le cuir patiné par mes mains et mes idées. C’est mon confident silencieux, mon témoin fidèle, et surtout, un vrai trésor ! Voilà pourquoi je l’appelle "MON précieux".
Alors oui, je l’avoue sans honte : je préfère le bon vieux papier à l’écran froid d’une tablette numérique sans âme, pour écrire mes idées, mes notes. Parce que mon carnet sent bon le papier vieilli, celui qui vous rappelle la bibliothèque d'autrefois ! Quand j’ouvre ses pages, c’est un peu comme ouvrir une porte vers mon imagination. J’adore y griffonner, écrire, raturer.... Il est mon fidèle complice depuis des années, témoin de mes idées farfelues et de mes esquisses les plus hasardeuses, etc...

Un carnet, oui, mais pas n’importe lequel !
Ce carnet n’est pas un simple cahier de notes, c’est le cerveau de mon atelier. Tout y est inscrit : les idées lumineuses que mes clients partagent avec moi, les commandes, les esquisses de projets, les appréciations, et même parfois des gribouillis incompréhensibles (je plaide coupable, "mon écriture de chat" laisse à désirer). Si jamais je n’arrive pas à me relire, c’est à la fois drôle et désespérant — c’est ma manière d’ajouter un peu de suspense dans mon travail !

L’allié inséparable : le crayon de papier
Mais mon carnet ne serait rien sans son acolyte : mon fidèle crayon de papier ! Ah, ce crayon, c’est mon deuxième précieux ! Toujours en bois naturel, je le taille et le "retaille", et quand je ne trouve pas mon taille-crayon (ce qui arrive souvent), un petit coup de cutter et hop, il est reparti pour de nouvelles aventures ! Quand je le perds, c’est le drame ! J’invoque aussitôt Saint Antoine de Padoue pour le retrouver, parce que sans lui, rien ne prend vie !

Un atelier à l’ancienne, avec un charme intemporel
Et Oui, comme vous pouvez le lire, je travaille à l'ancienne, et c’est volontaire. Il y a quelque chose de magique à gribouiller sur du papier, à sentir l’odeur du vieux papier jauni. Mon carnet est le témoin de mes projets, un livre ouvert sur mon processus créatif. Et peut-être qu’un jour, il finira au fond d’une vieille malle, à attendre d’être redécouvert. Qui sait, il deviendra peut-être une pièce de musée, racontant vos histoires, mes histoires… le temps d’un instant suspendu ! Alors, à tous ceux qui comme moi préfèrent le bon vieux carnet et le crayon taillé à la main, levons nos outils et continuons à dessiner nos rêves à l’ancienne. Parce que parfois, c’est dans la simplicité des petits gestes que naissent les plus grandes idées !

Merci à vous d'avoir pris le temps de me lire en ce mardi.Peut-être que j'ai réussi à titiller votre curiosité, et que vous allez "farfouiller" dans vos tiroirs pour retrouver un vieux carnet oublié. Recettes de grand-mère, souvenirs de vacances ou vieil almanach annoté... Qui sait ce que vous y découvrirez ? 
En tout cas, je vous souhaite un doux mardi rempli de jolies retrouvailles avec vos souvenirs griffonnés.
Et n'oubliez pas : demain, on repart pour de nouvelles aventures dans l'Atelier de Marguerite !
À vos crayons et à demain !
Nadège.


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Crédit Photos L'Atelier de Marguerite.

15.Le 18.11.2024 I Quand vos bocaux se la jouent chic : bienvenue aux étiquettes en liège !






Bonjour à tous, fidèles lecteurs et lectrices du site de l'Atelier de Marguerite  !
J'espère que votre café est bien chaud et que vous êtes prêts à attaquer cette nouvelle semaine. Et pour bien démarrer, je vous souhaite une semaine lumineuse et pleine d'inspiration ! 
Aujourd'hui, on parle création, et je vais vous présenter une matière naturelle que j'adore utiliser dans mes créations : le liège.
Oui, oui, le fameux liège, pas seulement utile pour boucher les bouteilles de vin, non, non !

Le Liège : Mais d'où ça vient, cette merveille ?
Alors, petit moment de culture : savez-vous ce qu'est le liège et comment il est récolté ? Allez, c'est lundi, un peu de culture générale ne fait pas de mal !
Le liège est un matériau naturel, issu de l’écorce d’un arbre : le chêne-liège. Ce qui est fascinant, c’est que cette écorce se régénère après chaque récolte, un peu comme si l’arbre changeait de veste tous les 9 ans. Plutôt élégant, non ?

Les Super-Pouvoirs du Liège 
Le liège, c'est un peu le Superman des matériaux naturels. Il possède des caractéristiques incroyables et uniques :
Résistant et léger : Aussi solide qu’un roc, mais aussi léger qu'une plume !
Isolant thermique et acoustique : Parfait pour garder vos petits plats au chaud… 
Imperméable : Aux liquides, pas aux compliments !
Élastique et compressible : On peut le plier, l’écraser, il revient toujours à sa forme d’origine !
Hypoallergénique et résistant au feu : Pour ceux qui aiment l'aventure... en toute sécurité !
Et surtout : 100% naturel, renouvelable et biodégradable ! Une matière en or pour mon atelier et pour notre planète !

La récolte à l'ancienne : Un savoir-faire artisanal 
Mon fournisseur est français, il se situe dans les Landes, et je peux vous dire qu'il ne rigole pas avec le liège. Tout est récolté à la main, à l’ancienne, sans machines bruyantes. La coupe se fait à l’aide de haches, le geste est précis,  puis les écorces sont empilées et transportées sur le dos des mules. Oui, des vraies mules, pas de camions diesel ! Les écorces sont ensuite séchées pendant 6 mois avant d’être broyées et compressées avec une résine naturelle.
Le résultat ? Du liège aggloméré sous forme de planches, et c’est sous cette forme que je l’utilise dans mes créations.

Mes Étiquettes en Liège : La Petite Pépite de Mon Atelier 
Et aujourd'hui, je vous présente donc un de mes produits phares en liège : les étiquettes.
Quand j’ai voulu créer des étiquettes, je les voulais biodégradables, en matières naturelles, et... devinez quoi ? Le liège s’est imposé comme une évidence. Au départ, elles étaient pensées pour les contenants de vrac (bocaux, tupperwares…), mais elles se sont révélées parfaites pour bien d’autres utilisations.

Pourquoi les Aimer ? 
Les étiquettes de l'Atelier de Marguerite sont :
Imperméables : Pas de panique si vous renversez un peu de café dessus !
Résistantes à la chaleur : Parfaites pour vos bocaux qui passent du frigo à la cuisine sans broncher !
Indéformables : Même après des années de bons et loyaux services !
Elles sont livrées avec une planche d'étiquettes prêtes à l’emploi (riz, pâtes, café, etc.), ainsi que deux planches vierges pour laisser libre cours à votre imagination. Et bien sûr, elles sont autocollantes, avec une colle d’origine naturelle (ça, c’est important !).

Dimensions : 3 cm x 1,5 cm, petites mais efficaces, comme on dit !

Alors si vous cherchez des étiquettes écoresponsables, en matières naturelles, et belles comme tout, vous savez où frapper à la porte.
Et si vous avez d’autres idées de personnalisation, je suis toute ouïe ! Ensemble, rendons le monde un peu plus beau avec les étiquettes en liège de "L'Atelier de Marguerite !"

Belle journée à vous, et rendez-vous demain pour un nouvel article !
Bonne lecture,
Nadège.
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Crédits Photo L'Atelier de Marguerite

Les mirages d'AliExpress et Temu : la caverne trouve tout ! 






Je ne sais pas à quelle heure vous lirez cet article, alors BONJOUR aux lève-tôt du dimanche, BON APRES-MIDI  aux amateurs (trices) de siestes dominicales, et BONNE SOIREE à ceux qui viennent de se rappeler.... que dimanche... c’est déjà presque fini ! Rires !

Comme chaque dimanche, voici donc le billet du dimanche : l’article en sujet libre, écrit au gré de mon humeur du jour ! Alors installez-vous confortablement, prenez votre café ou votre thé, et c’est parti pour une petite réflexion dominicale... aujourd'hui, on plonge dans les coulisses de Temu et AliExpress !
Je me lance dans un sujet sérieux qui me tient particulièrement à cœur et qui, je pense, mérite d'être partagé avec vous : l'impact des plateformes chinoises comme AliExpress et Temu sur l'artisanat français, ce n’est pas une comparaison anodine, ces sites sont littéralement devenus une caverne d’Ali Baba moderne, où l'on trouve absolument de tout à des prix défiant toute concurrence. Mais à quel prix, justement ?

Un choix de consommation que je respecte, mais...
Avant toute chose, je tiens à préciser que je respecte le choix d’acheter sur ces plateformes. Je sais bien que le pouvoir d’achat est au centre des préoccupations, et pouvoir acheter à petit prix, c’est agréable pour tout le monde. C’est une réalité qu’il ne faut pas ignorer, et je comprends parfaitement que tout le monde ne puisse pas se permettre d'acheter des créations artisanales, même si, en tant que créatrice, j'aimerais que vous choisissiez le fait-main français. Mais la réalité, c'est qu'un clic suffit pour recevoir chez soi un produit bon marché, souvent de qualité correcte, venu directement de l’autre bout du monde.

La qualité s’est améliorée, mais à quel coût ?
Soyons honnêtes, il y a quelques années, acheter sur une plateforme chinoise, c’était un peu comme jouer à la loterie ! On recevait parfois des objets à la finition douteuse, des détails bâclés, et des matériaux plus que suspects. Mais force est de constater qu’en quelques années, ces plateformes ont fait des progrès. Par curiosité, je suis allée faire un tour sur Temu, à la recherche d’un porte-clés que je voulais concevoir moi-même. Eh bien, j’ai été surprise de trouver des modèles ressemblants, bien finis (du moins en photo), et à des prix bien plus bas que ce que j'aurais proposé pour une création artisanale.
Cela peut paraître déstabilisant, et c’est une concurrence rude pour les petits ateliers comme le mien !

Mais, derrière cette qualité apparente, il y a une face cachée, "moins glamour". Les bas prix que vous trouvez sur ces sites sont souvent le fruit d’une exploitation déplorable. Les articles que vous achetez sont parfois fabriqués par des enfants, ou par des ouvriers sous-payés dans des conditions de travail inhumaines. Ajoutez à cela l’impact écologique du transport aérien depuis la Chine, et vous obtenez un joli cocktail de problèmes éthiques et environnementaux. Acheter sur ces plateformes, c’est peut-être un plaisir immédiat pour le portefeuille, mais cela a un coût bien plus élevé pour la planète et pour les droits humains !

L’artisanat, c’est plus qu’un objet : c’est une histoire
Lorsque vous achetez auprès d'un créateur français, vous achetez bien plus qu'un simple objet. Vous entrez en dialogue avec une personne qui a mis tout son savoir-faire, sa passion et son amour dans la création de votre pièce. Vous avez l’assurance de la traçabilité des matières premières, souvent choisies avec soin et respect de l’environnement. Vous obtenez une pièce unique, personnalisée, qui porte une histoire, celle de son créateur.
Et votre voisine ne l’aura pas, votre cousin non plus, et c’est là toute la différence !
En achetant un produit artisanal, vous soutenez non seulement un savoir-faire local, mais vous contribuez aussi à préserver une tradition, une culture, et à encourager la créativité. Vous devenez, en quelque sorte, le gardien de cette petite flamme qui fait vivre l’artisanat ! Et oui !

Une triste réalité pour nos ateliers
Il faut bien se rendre à l’évidence : les plateformes comme Temu et AliExpress sonnent le glas pour certains ateliers artisanaux. C’est une triste réalité, mais c’est la réalité ! Chaque achat sur ces sites est un petit coup porté aux créateurs locaux, qui peinent à rivaliser avec des prix si bas et une offre si diversifiée. Pourtant, acheter local, c’est un acte engagé et porteur de sens. C’est soutenir une économie plus juste, plus humaine, et plus respectueuse de l’environnement.

Alors, la prochaine fois que vous êtes tentés par une bonne affaire sur une plateforme chinoise, pensez à ce que vous pourriez acheter à la place dans un atelier local. Vous ne recevrez peut-être pas votre commande aussi vite, mais vous recevrez bien plus qu’un simple objet : vous recevrez une histoire, un savoir-faire, et un morceau de l’âme du créateur, qui traversera le temps...
Et puis, qui sait ? Peut-être que cette pièce deviendra un trésor unique, un peu comme dans la véritable caverne d’Ali Baba… mais version artisanale, sans mirages et sans illusions.

Merci de m’avoir lue !
Bon dimanche, et on se donne rendez-vous demain lundi, pour une nouvelle semaine de créations !
Nadège.

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L'atelier du samedi  : création d’un photophore

Bonjour tout le monde !

Ah le samedi… jour préféré des bricoleurs et des créateurs en herbe ! C’est le week-end, on se détend, on laisse de côté le travail (enfin j’espère pour vous !), et on se lance dans une petite activité créative.
Aujourd’hui, je vous propose un atelier tout simple et à la portée de tous : la réalisation d’un photophore!
Nouveauté ! À votre demande, vous pouvez maintenant télécharger "le guide pas à pas" de l'atelier du jour en PDF. Cliquez simplement sur le lien ! Je l’ai préparé rien que pour vous. Avouez, je suis sympa, non ? photophore.pdf (103.51 Ko)

Mais d'abord, c’est quoi un photophore ?
Petit moment culturel (et un peu sérieux, juste un peu) : le mot "photophore" vient du grec ancien phos (lumière) et phoros (qui porte), donc littéralement "qui porte la lumière". Et c’est exactement ça : un photophore, c’est un joli support qui accueille une bougie ou une petite veilleuse et qui, avec un peu de chance, ne partira pas en fumée (rassurez-vous, notre modèle du jour est sans danger ! )

Liste du matériel :
* Une paire de ciseaux
* Un petit verre à digestif ou une verrine en verre/plastique (un bocal en verre, pour les plus téméraires)
* Une feuille de papier calque
* De la ficelle de jute (pour le côté chic et rustique)
* Un mètre de couturière (oui, on fait les choses sérieusement ici)
* Un tube de colle UHU (ou tout autre colle magique de votre choix)
* Une petite perforatrice à motif : étoile, cœur, etc...
* La star de la soirée : une bougie chauffe-plat ou une veilleuse à pile (qui doit bien sûr rentrer dans le contenant, ça serait dommage sinon)

Les étapes de création :
1.Mesurez et découpez
Mesurez le tour de votre verre  ainsi que la hauteur avec votre mètre de couturière, et découpez ensuite un rectangle de papier calque en conséquence. Vous voilà déjà en plein dans l’action !

2.Perforez avec style
Maintenant, place à votre créativité ! Utilisez votre perforatrice et faites quelques trous, ici et là, selon le motif choisi. Pas besoin d’être symétrique, l’idée c’est de laisser passer de jolis rayons de lumière.

3.Collez et assemblez
Enroulez votre rectangle autour du verre et collez avec votre colle magique les bords soigneusement. Vous devriez obtenir un joli petit tube translucide !

4.Ajoutez la touche finale
Prenez la ficelle de jute et enroulez-la plusieurs fois autour de votre photophore, puis faites un joli nœud.

5.La touche finale : la lumière !
C’est presque terminé, accrochez-vous ! Il ne vous reste plus qu’à placer votre petite bougie chauffe-plat ou votre veilleuse à pile bien au fond de votre magnifique photophore. Admirez le résultat : ça brille, ça scintille… Vous avez créé une véritable œuvre d’art lumineuse ! Prenez un instant pour savourer ce moment de gloire  !

Votre petit photophore est donc terminé ! Pas mal, non ? Il est élégant, il est fait maison, et surtout, il ne vous a presque rien coûté (à part peut-être une heure de votre temps, mais c’est pour la bonne cause, n’est-ce pas ?). Vous pouvez être fier(e) de vous, et n’oubliez pas que ce photophore est personnalisable à l’infini : étoiles, cœurs, etc...laissez parler votre imagination !
Et si votre photophore ne ressemble pas exactement à l’idée que vous aviez en tête… dites-vous que c’est le charme de l’artisanat ! Ici, les imperfections sont un gage d’authenticité, et ça, c’est unique ! Allez, on s’en fait un autre pour le plaisir ?

Bonne création à tous, et envoyez-moi vos photos, j’ai hâte de voir vos chefs-d'œuvre qui seront publiés !
Et demain, petite exclusivité : je vous révèle juste un tout petit bout du sujet très sérieux de l’article... les fameuses plateformes chinoises ! Suspense garanti, mais je vous préviens, pas question de gâcher la surprise, alors chut je n'ai rien dit...!
Bon samedi, à demain,
Nadège !

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Qu' il est beau mon photophore ! Crédits Photo L'Atelier de Marguerite

Posca, le meilleur ami de l’atelier !







Bonjour à vous, chers lecteurs, chères lectrices !
Aujourd’hui, je vous parle d’un outil de travail que j’adore et que j’utilise très souvent dans l’atelier : les feutres Posca. Non, non, rassurez-vous, ce n’est pas un placement de produit. Je n’ai pas encore le badge "influenceuse*" collé sur mon tablier d’artisan, même si, pour tout vous dire, la marque m’avait approchée pour tester leurs produits... 
*influenceuse : Une influenceuse ? C’est un peu comme une meilleure amie virtuelle qui te convainc que tu as absolument besoin de cette crème miracle à l’avocat bio de l’Himalaya… même si tu as déjà trois pots dans ton placard !

Posca, kézako ? Un marqueur venu du pays du Soleil-Levant
Pour les petits curieux qui se demandent ce que c’est que cette bête-là, les Posca sont des marqueurs créés par Uni Mitsubishi Pencil, une marque japonaise connue pour ses stylos de qualité. Il y a quelques décennies, ils ont eu la brillante idée de lancer un marqueur peinture révolutionnaire : le fameux Posca ! Un outil qui, très vite, est devenu l’allié des créatifs, des artistes qui veulent dessiner sur tout... 

Ma petite sélection de marqueurs Posca : le trio gagnant
Alors moi, je vais vous parler des marqueurs Posca, ceux que je connais bien et que j’utilise sans modération. Attention, accrochez-vous, on va parler "technique", avec les références :
PC-1MC : le petit mais costaud. Idéal pour les créations sur petits formats, parfait pour ajouter des détails précis. C’est mon feutre de prédilection quand je veux travailler sur des miniatures.
PC-3M : la polyvalence incarnée. Avec sa pointe conique, il est parfait pour tout type de projet. Celui-là, je l’ai toujours à portée de main, que ce soit pour dessiner sur du papier, du bois ou même du verre.
PCF-350 : le pro de la calligraphie. Avec sa pointe pinceau, c’est celui qu’il vous faut si vous voulez réaliser de belles lettres stylisées ou mettre en couleur vos créations.

Pourquoi j’adore les Posca ? Parce qu’ils écrivent sur tout, même sur mon tablier !
Les Posca sont des marqueurs à base de peinture à l’eau, ce qui signifie qu’ils s’utilisent sur à peu près tout ce qui vous passe sous la main : bois, carton, céramique, papier, métal, textile... Bref, les possibilités sont infinies ! Un Posca dans la main, et hop, vous pouvez personnaliser vos objets, décorer votre vaisselle ou même customiser vos chaussures (je décline toute responsabilité si vos baskets finissent avec des dessins de licornes colorées !).

Les petits défauts des Posca : même les meilleures choses ont leurs limites...
Eh oui, tout n’est pas parfait. Leur principal défaut, c’est qu’ils s’usent assez vite et ne sont pas rechargeables (un peu frustrant, n’est-ce pas ?). Quand on se lance dans un projet créatif un peu ambitieux, on voit vite la pointe faiblir et l’encre s’épuiser... et il faut passer à la caisse. En parlant de caisse, justement, le prix est un peu élevé : pour une pochette de 8 marqueurs, comptez environ 18 euros, et la fameuse mallette de 24 marqueurs, elle, peut vous coûter jusqu’à 80 euros. Aïe, ça pique !

Un outil merveilleux, mais pas donné !
Alors oui, les Posca sont une pure merveille, mais il faut un petit temps d’adaptation pour bien les prendre en main, c'est pour cela que je ne les recommande pas pour les enfants. Une fois maîtrisés, ils vous permettront de réaliser des chefs-d’œuvre dignes d’une galerie d’art ! Par contre, leur prix est un peu dissuasif, alors pensez-y avant de remplir votre panier !

Voilà, vous savez tout sur les feutres Posca ! Il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans vos créations. Et surtout, n’hésitez pas à m’envoyer des photos de vos œuvres réalisées avec vos marqueurs Posca, que je puisse les admirer... et les jalouser un petit peu, aussi !

Allez, à vos Posca, prêts, créez !
On se retrouve dès demain pour notre rendez-vous incontournable : l'atelier du samedi !
Alors, sortez les ciseaux, déroulez la ficelle, et préparez-vous… ça va bricoler dans tous les sens !
A demain,
Nadège.

Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire. Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions sur l'article !
 

Crédit photos L'Atelier de Marguerite

Bonjour cher(e) fidèle lecteur/lectrice !
Prenez votre tasse de thé (ou café) et plongeons ensemble dans cette nouvelle petite histoire du jour ...
C’est parti, suivez-moi !

Le Pilulier de Voyage : Petit, Pratique et Discret








Aujourd'hui, je vous présente une de mes créations qui, je l'espère, saura se rendre aussi indispensable qu'un stylo dans un sac ou qu'un mouchoir en poche : un pilulier de voyage, petit, pratique et surtout discret !

La Genèse d'une Idée (ou presque)
Depuis cet été, vous savez que je me suis lancée dans une nouvelle aventure : la modélisation 3D et l'impression 3D, je la considére avant tout comme un auxiliaire qui s'avère précieux dans mon atelier.
Après avoir exploré les mystères de la conception numérique et imprimé quelques prototypes en PLA (un plastique biodégradable, parce qu'on reste écoresponsable chez l'Atelier de Marguerite), j'étais toujours en quête d'une idée brillante pour terminer mes bobines de PLA !!!

Comme souvent, je me tourne vers mon entourage pour sonder leurs besoins. Et c’est à ce moment-là qu’un proche, qui doit prendre des médicaments quotidiennement, m’a lancé un défi : "Pourrais-tu me créer un pilulier de voyage ? Petit, pratique et discret, s’il te plaît." Ni une ni deux, me voilà en train de gribouiller des croquis, d’ajuster des formes sur mon logiciel, et après plusieurs échecs d’impression (parce que, oui, c'est toujours un peu compliqué avant que ça ne fonctionne), Eurêka j'avais trouvé le bon prototype ! Le pilulier avait pris forme, il était enfin créé !

Le Pilulier : Détails et Caractéristiques
Pour répondre aux exigences du cahier des charges (petit, pratique et discret), j’ai conçu deux versions, un petit modèle et un grand modèle  :

Le Pilulier Porte-clés est livré en 2 versions :
* 1er modèle : 1,5 cm de hauteur et 2 cm de largeur, peut contenir jusqu'à 5 petites pilules
* 2ème modèle : 2 cm de hauteur et 2 cm de largeur , peut contenir juqu'à 2 grosses gélules
Avantage : S'accroche facilement à votre porte-clés, pour ne jamais le perdre (eh oui, j’ai pensé à tout !).
Capacité : Suffisamment d’espace pour y glisser vos comprimés du déjeuner, sans qu’ils soient écrasés.
Les couleurs varient en fonction des fins de bobines de PLA que j'utilise.

Une Réponse aux Besoins du Quotidien
Mon but avec cette création était simple : faciliter la vie de ceux qui ont besoin de leurs médicaments tout en gardant le côté discret. Parce qu’il n’y a rien de plus gênant que de sortir une boîte de médicaments en plein déjeuner d’affaires ou en pique-nique romantique, non ?

Alors, si vous cherchez un petit compagnon "de voyage" pour vos comprimés, vous savez désormais où frapper. D'ailleurs, je prends toujours vos suggestions à cœur : qui sait ce que la prochaine demande me fera imaginer !

Et vous, qu’auriez-vous demandé comme petit objet pratique pour le quotidien ? Dites-moi tout, je suis toujours en quête de nouveaux défis à relever.
À vos piluliers, prêts, partez !

À demain pour de nouvelles aventures de l’Atelier de Marguerite, et merci pour votre fidélité !
Bon jeudi,
Nadège.

Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions sur l'article !