8.Le11.11.2024 I Armistice du 11 Novembre
- Par latelierdemarguerite43
- Le 11/11/2024 à 02:04
- Dans Novembre 2024
- 10 commentaires
Le 11 Novembre 2024 I Jour de souvenir
Aujourd'hui, nous commémorons l'Armistice de 1918, un jour empreint de mémoire et de gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur jeunesse et leur vie pour la liberté de la France, lors de la première guerre Mondiale. C'est une journée qui me tient particulièrement à cœur, car l'un de mes aïeux est tombé au front lors de la bataille de Verdun, après seulement quelques mois de mobilisation.
Il y a trois ans, j'ai eu l'honneur de répondre à une demande un peu particulière, une commande spéciale en hommage au 11 novembre : la création d'une broche représentant un bleuet.Mais pourquoi le bleuet est-il devenu le symbole du 11 novembre ?
Un peu d’histoire s'impose : le bleuet de France est né d'une initiative touchante. Après la guerre, les soldats blessés et invalides confectionnaient ces petites fleurs en tissu et les vendaient dans les rues pour subvenir à leurs besoins. Le bleuet a été choisi pour plusieurs raisons : c’était l’une des rares fleurs à pousser sur les champs de bataille, un symbole de vie au milieu du chaos. De plus, sa couleur bleue rappelait celle des uniformes des premiers poilus, ces jeunes soldats français envoyés au front.
En hommage à cette tradition, j'ai donc créé des broches (ou pin's) représentant un bleuet, à la demande d'une cliente qui souhaitait les offrir à ses petits-fils. Pour rester fidèle à l’esprit de l’artisanat et à l’histoire, et toujours selon ses souhaits, je les avais réalisé en bois de bouleau, un matériau noble et naturel, qui apportait une touche de douceur à ce symbole fort. Les broches avaient été créées avec succès.
J'ai su quelques semaines après, que les pin’s avaient bien voyagé et étaient arrivés à bon port : les destinataires étaient ravis de les recevoir en cadeau et, d’après ma cliente, visiblement très émus.Ma mission était accomplie !
Alors en ce 11 novembre, n’oublions jamais cette date qui a marqué notre pays. Que ce jour soit pour nous l’occasion de rendre hommage à ces jeunes Français tombés au combat, et de se souvenir de leur courage.
C’est un peu "mon côté patriote qui ressort", mais je crois qu’il est important de ne pas oublier !
Je vous souhaite à tous un bon lundi 11 novembre ! A demain !
Nadège.
Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions !
Pin's ou broches "Bleuets" créés par L'Atelier de Marguerite
Le 11 Novembre 2024 I Jour de souvenir
Aujourd'hui, nous commémorons l'Armistice de 1918, un jour empreint de mémoire et de gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur jeunesse et leur vie pour la liberté de la France, lors de la première guerre Mondiale. C'est une journée qui me tient particulièrement à cœur, car l'un de mes aïeux est tombé au front lors de la bataille de Verdun, après seulement quelques mois de mobilisation.
Il y a trois ans, j'ai eu l'honneur de répondre à une demande un peu particulière, une commande spéciale en hommage au 11 novembre : la création d'une broche représentant un bleuet.Mais pourquoi le bleuet est-il devenu le symbole du 11 novembre ?
Un peu d’histoire s'impose : le bleuet de France est né d'une initiative touchante. Après la guerre, les soldats blessés et invalides confectionnaient ces petites fleurs en tissu et les vendaient dans les rues pour subvenir à leurs besoins. Le bleuet a été choisi pour plusieurs raisons : c’était l’une des rares fleurs à pousser sur les champs de bataille, un symbole de vie au milieu du chaos. De plus, sa couleur bleue rappelait celle des uniformes des premiers poilus, ces jeunes soldats français envoyés au front.
En hommage à cette tradition, j'ai donc créé des broches (ou pin's) représentant un bleuet, à la demande d'une cliente qui souhaitait les offrir à ses petits-fils. Pour rester fidèle à l’esprit de l’artisanat et à l’histoire, et toujours selon ses souhaits, je les avais réalisé en bois de bouleau, un matériau noble et naturel, qui apportait une touche de douceur à ce symbole fort. Les broches avaient été créées avec succès.
J'ai su quelques semaines après, que les pin’s avaient bien voyagé et étaient arrivés à bon port : les destinataires étaient ravis de les recevoir en cadeau et, d’après ma cliente, visiblement très émus.Ma mission était accomplie !
Alors en ce 11 novembre, n’oublions jamais cette date qui a marqué notre pays. Que ce jour soit pour nous l’occasion de rendre hommage à ces jeunes Français tombés au combat, et de se souvenir de leur courage.
C’est un peu "mon côté patriote qui ressort", mais je crois qu’il est important de ne pas oublier !
Je vous souhaite à tous un bon lundi 11 novembre ! A demain !
Nadège.
Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.
Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions !
Pin's ou broches créés par L'Atelier de Marguerite
Commentaires
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- 1. Anonyme Le 11/11/2024
Merci pour ce clin d'oeil !-
- latelierdemarguerite43Le 12/11/2024
Merci Anonyme, Nadège.
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- 2. Claire, 32 ans Le 11/11/2024
Merci pour cet article si émouvant sur l’Armistice du 11 novembre. Je voulais, moi aussi, apporter ma petite pierre à l’édifice du souvenir. Plutôt que de raconter une histoire familiale, j'ai choisi de partager les paroles d'une chanson qui me touche particulièrement, "Le Soldat" de Florent Pagny.
Elle évoque, avec une simplicité déchirante, le sacrifice de ces jeunes hommes partis au combat, souvent sans retour.
À l'heure où la nuit passe au milieu des tranchées
Ma très chère Augustine, je t'écris sans tarder
Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber
Je ne pense qu'à toi
Mais je suis un soldat
Mais surtout ne t'en fais pas
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi
À l'heure où la guerre chasse des garçons par milliers
Si loin de la maison et la fleur au canon
Ces autres que l'on tue sont les mêmes que moi
Mais je ne pleure pas
Car je suis un soldat
Mais surtout ne t'en fais pas
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi
À l'heure où la mort passe dans le fleuve à mes pieds
De la boue qui s'en va, des godasses et des rats
Je revois tes yeux clairs, j'essaie d'imaginer
L'hiver auprès de toi
Mais je suis un soldat
Je ne sens plus mes bras
Tout tourne autour de moi
Mon Dieu, sors-moi de là
Ma très chère Augustine, j'aimerais te confier
Nos plus beaux souvenirs et nos enfants rêvés
Je crois pouvoir le dire nous nous sommes aimés
Je t'aime une dernière fois
Je ne suis qu'un soldat
Non, je ne reviendrai pas
Je n'étais qu'un soldat
Prends soin de toi
Paroliers : Maurici Joseph Calogero / Marie Bastide
Ces mots résonnent encore plus fort aujourd’hui, en pensant à tous ceux qui ont quitté leur foyer, leur famille, et leurs rêves pour défendre notre pays. Même s’ils ne sont plus là pour nous raconter, leurs histoires sont gravées dans nos mémoires et continuent de vivre à travers ces chansons, ces commémorations, et nos pensées.
Alors n’oublions jamais. Et continuons de transmettre cette mémoire, pour qu’elle ne s’efface jamais.
Merci pour ce moment de partage, et merci d’honorer leur mémoire avec tes mots, Nadège.
Avec toute ma reconnaissance,
Claire.
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- latelierdemarguerite43Le 12/11/2024
Merci Claire, pour cette belle chanson, que je trouve très belle... Bien à vous, Nadège
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- 3. Roger Le 11/11/2024
Bonjour Nadège,
Nous nous connaissons bien, et aujourd’hui je voulais moi aussi apporter mon témoignage. Le temps a passé, les années se sont empilées et me voilà déjà vieux, mais toujours bon pied bon œil ! Je tenais à partager une part de mon histoire, car moi aussi, j'ai perdu mon grand-père pendant la Première Guerre mondiale.
Mon père a toujours été profondément marqué par ce drame. Chaque année, sans exception, il nous emmenait, mes frères et moi, aux cérémonies du 11 novembre. Je dois l'avouer, enfant, je trouvais ça un peu barbant. Mais je sentais bien que, pour lui, c’était essentiel. Alors, par respect, je l’accompagnais. Quand il est devenu très âgé, même en fauteuil roulant, j’ai pris le relais et j’ai continué à l’emmener, cette fois-ci avec mes propres enfants à mes côtés.
Aujourd’hui, je suis à mon tour "un peu âgé" — mais toujours en forme ! Et maintenant, ce sont mes fils et mes petits-enfants qui m’accompagnent aux commémorations. Ce rituel est devenu une tradition familiale. Mes petits-enfants, qui n’étaient pas toujours ravis de venir, y prennent aujourd'hui plaisir et fierté. Après chaque cérémonie, nous nous retrouvons tous ensemble autour d’un bon repas de famille, pour partager ces moments de souvenirs.
Dans quelques mois, je vais devenir arrière-grand-père, et mon fils, qui va lui aussi devenir grand-père, est déterminé à perpétuer cette tradition. Quand j’y pense, je suis ému, pardon... C’est que ces cérémonies ont une signification profonde pour nous, une transmission de mémoire à travers les générations.
Même s'il n'y a plus de poilus pour raconter leur histoire, il ne faut jamais les oublier. Ces jeunes hommes se sont battus et sont tombés pour nous, pour notre liberté. Alors, continuons d’honorer leur mémoire, de transmettre cet hommage à nos enfants, petits-enfants, et au-delà.
Merci, Nadège, pour cet article qui m'a touché en plein cœur.
Au plaisir de te revoir bientôt.
Roger.-
- latelierdemarguerite43Le 12/11/2024
Merci Roger pour votre témoignage poignant, je suis émue à la lecture de votre commentaire ... Avec mon amitié sincère... Nadège.
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- 4. Marinou Le 11/11/2024
Bonjour Nadége. Merci pour ce commentaire qui nous rappelle de bien mauvais souvenir pour nos anciens . Anciens dont faisait parti un ancien menbre de ma famille paternel parti trot jeune en laissant son entourage dans la peine .Plus que de la peine je dirais . Merci et bonne journée a tous Joli pins Bravo-
- latelierdemarguerite43Le 12/11/2024
Merci Marinou pour votre fidélité et pour votre commentaire émouvant, Avec toute mon amitié, Nadège.
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- 5. Jacqueline Le 11/11/2024
Mon grand-père est également mort sur le champ de bataille de Verdun. Je ne l’ai jamais connu, et c’est un regret qui m’accompagne depuis toujours. Ma grand-mère, elle, en parlait peu. Trop de tristesse derrière ses mots, trop de douleur dans son regard. Elle était jeune quand il est parti, à peine mariée, et elle n’a jamais vraiment retrouvé le sourire après son départ. C’était comme si une partie d’elle s’était envolée avec lui, là-bas, sur ce champ de bataille, parmi tant d’autres qui sont tombés."
Ces hommes, on les appelait les poilus. Ils sont partis la fleur au fusil, remplis de courage et d’espoir, avec l’envie de protéger leur terre, leurs familles, et notre liberté. Ils ont tout donné, et pour beaucoup, ils n’ont jamais fait le chemin du retour. Aujourd’hui, je voudrais qu’on se souvienne d’eux, qu’on ne les oublie jamais. Ces jeunes, ces maris, ces fils qui ont sacrifié leur vie pour que nous puissions vivre libres. Chaque année, à l’approche du 11 novembre, je pense à mon grand-père, à ses camarades de combat. Ce jour est important. C’est notre devoir de leur rendre hommage, de continuer à faire vivre leur mémoire, pour que leur sacrifice ne soit jamais vain.
Merci pour votre article Nadège,
Avec mon amitié,
Jacqueline.-
- latelierdemarguerite43Le 12/11/2024
Merci Jacqueline pour votre commentaire émouvant également, Avec toute mon amitié, Nadège.
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