1.Le 04.03.2025 | Une rencontre, un tableau, une histoire...

1.04.03.2025 | Un rencontre, un tableau, une histoire....

Bonjour, mes fidèles lecteurs,
Comment allez-vous ? C’est sous un soleil éclatant que je vous écris aujourd’hui. Un soleil audacieux, presque insolent, qui inonde ma région d’une lumière dorée, fait scintiller les pierres anciennes et réchauffe timidement les sommets enneigés. Il joue à nous faire croire que l’hiver s’efface, qu’il est temps de ranger écharpes et manteaux… et pourtant, nous savons bien qu’il n’en est rien ! Alors, ne sortons ni les tee-shirts ni les bermudas – du moins, pas encore ! Rires !

Aujourd'hui j’ai plusieurs choses à vous dire…
D’abord, un soupir de soulagement : mes commandes touchent presque à leur fin. Une à une, elles ont pris vie sous mes doigts, se sont imprégnées de patience, de détails et d’émotions. Il m’en reste une, encore une, qui demande plus qu’un simple trait de pinceau. Un tableau à l’âme ancienne, un tableau qui s’ancre dans l’Histoire. Et l’Histoire ne se précipite pas, elle exige du temps, du respect, une minutie presque sacrée...chut je vous en dirai plus d'ici quelques jours...
Mais aujourd’hui, c’est un autre tableau que je vous présente. Un tableau particulier, chargé d’émotions, d’un regard, d’un instant figé dans la mémoire et sur la toile. Un tableau qui ne raconte pas seulement une image, mais une rencontre, un destin.Il m’a été commandé par une jeune femme que je ne connaissais pas, et pourtant, en quelques échanges, nous avons tissé un lien sincère et profond.
Elle s’appelle Johanna. Elle est allemande, infirmière, et bénévole dans une ONG. Une de ces âmes lumineuses qui parcourent le monde non pas pour y chercher quelque chose, mais pour y donner, pour y panser les plaies invisibles et y insuffler un peu d’humanité.

Lors de ses missions humanitaires, Johanna a capturé de nombreux instants de vie à travers son appareil photo, des fragments d’histoires, des visages d’enfants marqués par l’adversité. Parmi eux, il y avait ce petit garçon "Dinesh", là-bas, au Sri Lanka.
Un enfant des rues. Un enfant seul, livré à lui-même, les pieds enfoncés dans la boue, le visage maculé de poussière et de peine. Un regard immense, habité d’une détresse insondable, mais aussi d’une lueur, une étincelle fragile d’espérance. Johanna l’a recueilli, soigné, entouré de toute la tendresse dont elle était capable. Cette rencontre l’a bouleversée...
Et elle a voulu que ce moment ne soit pas seulement une photographie, mais une œuvre, un témoignage intemporel. C’est ainsi qu’elle m’a confié cette mission : ne pas oublier cet enfant, donner à son visage la place qu’il mérite, ne pas le laisser disparaître dans l’oubli du monde.

L’art comme mémoire, la peinture comme hommage
Comment ne pas être touchée par une telle histoire ? Comment rester insensible face à cette misère qui broie l’innocence et fauche des destins avant même qu’ils ne s’écrivent  ? Refaire vivre ce cliché avec cet enfant, c’était lui offrir un peu d’éternité... C’était rappeler qu’au-delà des frontières et des différences, nous sommes tous liés, que la souffrance d’un enfant, où qu’il soit, résonne en chacun de nous.

Merci, Johanna, pour ta confiance. Pour ton courage, ta bienveillance. Tu es une de ces âmes rares qui, sans bruit, changent le monde, une main après l’autre, un regard après l’autre.Je suis honorée d’avoir croisé ton chemin, d’avoir mis mon âme créative au service de ton témoignage. Puissent tes missions continuer d’apporter lumière et réconfort là où l’ombre tente de s’imposer.

À vous, chers fidèles lecteurs, je laisse ces quelques mots, en espérant que cette histoire vous touche autant qu’elle m’a bouleversée. L’art peut être un refuge, une mémoire, un cri silencieux contre l’indifférence.

À très bientôt, pour de nouvelles aventures artistiques et humaines.

Avec toute mon émotion, bonne lecture, à bientôt,
Nadège.


Photoroom 20241105 095721
Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions sur l'article !



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1.04.03.2025 | Un rencontre, un tableau, une histoire....

Bonjour, mes fidèles lecteurs,
Comment allez-vous ? C’est sous un soleil éclatant que je vous écris aujourd’hui. Un soleil audacieux, presque insolent, qui inonde ma région d’une lumière dorée, fait scintiller les pierres anciennes et réchauffe timidement les sommets enneigés. Il joue à nous faire croire que l’hiver s’efface, qu’il est temps de ranger écharpes et manteaux… et pourtant, nous savons bien qu’il n’en est rien ! Alors, ne sortons ni les tee-shirts ni les bermudas – du moins, pas encore ! Rires !

Aujourd'hui j’ai plusieurs choses à vous dire…
D’abord, un soupir de soulagement : mes commandes touchent presque à leur fin. Une à une, elles ont pris vie sous mes doigts, se sont imprégnées de patience, de détails et d’émotions. Il m’en reste une, encore une, qui demande plus qu’un simple trait de pinceau. Un tableau à l’âme ancienne, un tableau qui s’ancre dans l’Histoire. Et l’Histoire ne se précipite pas, elle exige du temps, du respect, une minutie presque sacrée...chut je vous endirais plusieurs d'ici quelques jours...
Mais aujourd’hui, c’est un autre tableau que je vous présente. Un tableau particulier, chargé d’émotions, d’un regard, d’un instant figé dans la mémoire et sur la toile. Un tableau qui ne raconte pas seulement une image, mais une rencontre, un destin.Il m’a été commandé par une jeune femme que je ne connaissais pas, et pourtant, en quelques échanges, nous avons tissé un lien sincère et profond.
Elle s’appelle Johanna. Elle est allemande, infirmière, et bénévole dans une ONG. Une de ces âmes lumineuses qui parcourent le monde non pas pour y chercher quelque chose, mais pour y donner, pour y panser les plaies invisibles et y insuffler un peu d’humanité.

Lors de ses missions humanitaires, Johanna a capturé de nombreux instants de vie à travers son appareil photo, des fragments d’histoires, des visages d’enfants marqués par l’adversité. Parmi eux, il y avait ce petit garçon "Dinesh", là-bas, au Sri Lanka.
Un enfant des rues. Un enfant seul, livré à lui-même, les pieds enfoncés dans la boue, le visage maculé de poussière et de peine. Un regard immense, habité d’une détresse insondable, mais aussi d’une lueur, une étincelle fragile d’espérance. Johanna l’a recueilli, soigné, entouré de toute la tendresse dont elle était capable. Cette rencontre l’a bouleversée...
Et elle a voulu que ce moment ne soit pas seulement une photographie, mais une œuvre, un témoignage intemporel. C’est ainsi qu’elle m’a confié cette mission : ne pas oublier cet enfant, donner à son visage la place qu’il mérite, ne pas le laisser disparaître dans l’oubli du monde.

L’art comme mémoire, la peinture comme hommage
Comment ne pas être touchée par une telle histoire ? Comment rester insensible face à cette misère qui broie l’innocence et fauche des destins avant même qu’ils ne s’écrivent  ? Refaire vivre ce cliché avec cet enfant, c’était lui offrir un peu d’éternité... C’était rappeler qu’au-delà des frontières et des différences, nous sommes tous liés, que la souffrance d’un enfant, où qu’il soit, résonne en chacun de nous.

Merci, Johanna, pour ta confiance. Pour ton courage, ta bienveillance. Tu es une de ces âmes rares qui, sans bruit, changent le monde, une main après l’autre, un regard après l’autre.Je suis honorée d’avoir croisé ton chemin, d’avoir mis mon âme créative au service de ton témoignage. Puissent tes missions continuer d’apporter lumière et réconfort là où l’ombre tente de s’imposer.

À vous, chers fidèles lecteurs, je laisse ces quelques mots, en espérant que cette histoire vous touche autant qu’elle m’a bouleversée. L’art peut être un refuge, une mémoire, un cri silencieux contre l’indifférence.

À très bientôt, pour de nouvelles aventures artistiques et humaines.

Avec toute mon émotion, bonne lecture, à bientôt,
Nadège.


Photoroom 20241105 095721
Et...n’oubliez pas, si le cœur vous en dit, de laisser un petit commentaire ( en bas à droite de chaque photo, cliquez sur commentaire) ! Vos mots sont toujours les bienvenus et c’est un vrai plaisir de vous lire.Alors, n’hésitez pas, partagez vos impressions sur l'article !

 



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Commentaires

  • Marinou
    • 1. Marinou Le 05/03/2025
    Bonjour.Nadege.super contente de se revoir.ou plutôt de se revoir à travers vos ouvrages..et chapeau pour ce magnifique tableau.qui reflète un petit garçon pleins de couleurs.Vraiment magnifique..Dommage que ce tableau est réservé moi aussi je l'aurais bien vu accroché à un mur de mon salon..Mais bientôt vous allez travaillé un autre sujet..Mais bravo pour vos commentaires très fragiles..
    Bonne continuation et à bientôt..
  • Kirikou
    • 2. Kirikou Le 05/03/2025
    Bonjour Nadège,

    Quelle beauté, ce tableau ! Franchement, il est magnifique ! Les couleurs, la lumière, l’expression… .D’ailleurs, moi aussi je me pose une question… Cet enfant, il est toujours en vie ? Il y a quelque chose dans son regard, un mélange de douceur et de tristesse profonde, qui me trouble un peu. Comme s’il voulait dire quelque chose, mais qu’on ne pouvait pas vraiment l’entendre.

    Tu as vraiment le don de créer des œuvres qui font réfléchir. C’est ça que j’aime dans l’art : quand il éveille des émotions et nous pousse à nous interroger.

    Merci pour ce beau moment ! J’ai hâte de découvrir tes prochaines créations.

    À bientôt !
    Kirikou
  • Florence de Tence
    • 3. Florence de Tence Le 04/03/2025
    Bonsoir Nadège,

    Je viens de découvrir votre article accompagné de ce tableau, et je suis totalement bouleversée… Le regard de ce petit garçon m’a transpercée. Il y a dans ses yeux une douleur muette, une solitude poignante, un cri que personne n’entend. On y devine la misère, le manque, l’abandon. Ce regard raconte une histoire que les mots peinent à traduire, une enfance brisée, un espoir vacillant.

    Je me pose une question qui me hante : est-il toujours en vie ? A-t-il connu des jours meilleurs ou a-t-il été englouti par l’indifférence du monde ? Tant d’enfants, comme lui, survivent dans des conditions inimaginables, alors que les nôtres se plaignent de n’avoir pas le dernier téléphone, de manger un plat qui ne leur plaît pas, de devoir attendre quelques minutes sans distraction. Ce tableau met en lumière une réalité trop souvent ignorée : celle de l’injustice criante, du gouffre entre ceux qui ont trop et ceux qui n’ont rien.

    Votre œuvre n’est pas qu’une simple image, elle est un miroir dans lequel nous devrions tous nous regarder. Elle dérange, elle interroge, elle réveille des consciences assoupies. Et c’est cela, l’art dans sa forme la plus puissante : non pas un simple plaisir des yeux, mais une secousse pour l’âme.

    Merci pour cette claque, Nadège. Merci de nous rappeler, à travers ce regard, que nous avons un devoir de mémoire, un devoir d’action. Ce petit garçon existe peut-être encore, quelque part. Ou peut-être n’est-il plus qu’un souvenir emporté par l’oubli. Mais grâce à votre tableau, il vit encore. Il parle encore. Et il nous supplie de ne pas détourner les yeux.
    A bientôt, Nadège.
    Flo.

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