Mai 2025

4.Le 25.05.2025 | Bonne fête des mamans ! 

Bonjour mes chers lecteurs du site de L’Atelier de Marguerite !

Comment allez-vous en ce dimanche 25 mai ? Ici, dans ma chère région, le soleil est au rendez-vous. Il joue avec les feuilles nouvelles et accompagne une brise légère ! Et chez vous, comment est le ciel ? 

Aujourd’hui, ce n’est pas un jour comme les autres. Il y a dans l’air une douceur particulière, un élan du cœur universel. Aujourd’hui, c’est la fête des mères, et je ne pouvais laisser passer ce moment sans m’adresser à vous... les mamans, qui lisaient cet article !
Mais avant tout, un grand merci pour vos nombreuses commandes de ces derniers jours, si remplies d’amour, de souvenirs, de gratitude. Vos messages, vos attentions m’ont émue. Vous avez su, à travers vos choix, témoigner à vos mamans combien elles comptent pour vous, ett cela m’a profondément touchée.

Permettez-moi donc de souhaiter une très belle fête à toutes les mamans, et tout particulièrement à la mienne.

Être mère, c’est donner sans se lasser, c’est aimer avant même qu’on soit là, c’est veiller, espérer, consoler, encourager. Une mère, c’est ce fil invisible qui relie l’enfance à l’éternité. C’est le premier refuge, le premier sourire, la première dans notre coeur...

Je pense aujourd’hui à ces mots de Victor Hugo dans son poème "À Maman", si simples et pourtant si justes :

" Mon cœur me dit que c’est ta fête
Je crois toujours mon cœur quand il parle de toi...
Maman, que faut-il donc que ce cœur te souhaite ?
Des trésors ? Des honneurs ? Des trônes ? Non, ma foi !
Mais un bonheur égal au mien quand je te vois."

Ces vers me bouleversent à chaque lecture. Ils disent ce que les mots peinent souvent à exprimer : qu’une mère n’a pas besoin de fastes, seulement d’amour vrai. Elle n’attend rien, mais elle donne tout. Elle est là, même en silence, même de loin.

Que ce jour vous entoure de la douceur que vous semez chaque jour autour de vous. Et que l’on n’oublie jamais que, tant qu’une mère est là, le monde garde quelque chose de lumineux.

Avec toute mon affection, bon dimanche ! 
Nadège. 

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Le 06.05.2025 | Nos racines 

Bonjour mes chers lecteurs !

Comment allez-vous ? C’est avec la pluie en vadrouille et le brouillard qui danse entre les sucs de ma belle région que je vous écris aujourd’hui. Et chez vous, quel temps s’est invité ? Avez-vous ressorti le bonnet ou bien profité d’un rayon de soleil pour sortir le short ? Méfiance… ici, chez moi : « Tant que les Saints de glace ( les 11,12,13 mai)  ne sont pas passés, le beau n’est pas encore là ! » Alors patience… avant, peut-être, un ciel plus clément !

Mais trêve de bavardage météorologique…Ces derniers temps, mon atelier a bien vibré au rythme des idées, des matières, des outils… Je travaille souvent sur des créations confidentielles, des commandes spéciales que je ne peux pas toujours dévoiler. Mais aujourd’hui, j’ai le bonheur de pouvoir vous présenter un projet qui m’a profondément touchée, parce qu’il avait du sens. Et vous savez combien j’y tiens…

Il s’agissait de créer un arbre de vie.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien ce symbole, l’arbre de vie est une représentation forte, universelle, presque ancestrale. Ses racines plongent profondément dans la terre : elles symbolisent nos origines, nos valeurs, ce qui nous ancre. Son tronc, solide, incarne la force, la transmission, le lien entre ce que nous étions et ce que nous devenons. Et ses branches, souvent fleuries, s’élèvent vers le ciel, accueillent les naissances, la famille, les nouveaux possibles, créer cet arbre fut un voyage en soi...

Comme toujours, je suis très attentive à la qualité des matières premières. Et pour ce projet, ma première difficulté était de trouver du bois de bouleau, un bois clair, doux, à l’aspect presque "poétique". Mais en trouver de qualité, et surtout issu de forêts gérées de manière écoresponsable, est devenu un vrai défi… J’ai dû faire preuve de patience, de persévérance, et de quelques appels à mes fournisseurs de confiance.

La seconde difficulté, c’était la découpe… Ce n’est pas du carton ou du papier, non ! Le bois, même tendre, demande précision et respect. Alors j’ai ressorti mon scalpel (et fait bien attention à mes doigts !), et j’ai pris mon temps. Heure après heure, l’arbre a commencé à apparaître. Les formes, les lignes, les courbes se sont dessinées. Il a pris vie doucement, comme s’il poussait dans l’atelier, entre mes mains.

À la demande de ma cliente, j’ai laissé le bois dans sa teinte naturelle, sans le peindre. C’est ainsi qu’il raconte le mieux l’histoire de sa famille : simple, authentique, enracinée, et c’est peut-être là... que je veux en venir.

Créer des objets, oui. Mais des objets qui ont du sens, encore davantage, c’est tout l’ADN de mon atelier : faire naître des créations uniques, en lien avec l’histoire de ceux qui les commandent, des objets porteurs de mémoire, de valeurs, de liens invisibles.
L’arbre de vie, comme symbole, me touche particulièrement. Parce qu’il nous rappelle que tout commence par des racines, et qu’on y revient toujours. Même lorsque la vie nous éloigne, même lorsque nos branches s’étirent vers d’autres cieux, nous portons en nous la force de ce qui nous a fait grandir.

À très bientôt mes chers lecteurs, et n’oubliez jamais de chérir vos racines.
Bonne journée,
Nadège.


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Le 02.05.2025 | Ces rencontres qui vous élévent...

Bonjour, mes chers lecteurs de l'Atelier de Marguerite, comment allez-vous ?

Après un pont du 1er mai baigné de soleil, les orages ont finalement fait leur apparition dans ma petite région de France. La pluie, s’est déposée sur les feuilles, a nourri la terre assoiffée et a offert à la nature ce qu’elle attendait dans un silence patient. Il y a une beauté indéniable dans la pluie—elle n’est pas une fin mais un commencement, un renouveau, une renaissance... Dans ce cycle immuable, elle enseigne une leçon de résilience : après le tumulte, vient l’apaisement, après la sécheresse, l’abondance.

Aujourd'hui pas de photos de création, mais je vous propose une photo que j'ai capturé et qui m'a inspiré...
Donc ce matin, très tôt, alors que la fraîcheur persistait et que l’eau ruisselait encore sur les pétales, j’ai saisi mon appareil photo pour capter ces instants de pluie, ces petites scènes que seule la nature sait composer, et maintenant vous qui me suivez, vous savez ô combien j’aime la nature ! Puis, en m’approchant d’une de mes plantes, j’ai surpris un échange inattendu : une fourmi et un escargot.
Il y avait là une rencontre qui, à première vue, semblait ordinaire. Mais plus je les observais, plus une étrange impression se formait en moi : la fourmi semblait vouloir aider cet escargot à gravir la feuille. Une scène dérisoire, un instant de vie minuscule, et pourtant une métaphore éclatante du chemin de l’existence. Et c’est là que la philosophie s’invita dans mon matin pluvieux.

Dans la vie, nous croisons de nombreuses personnes. Certaines traversent notre monde furtivement, sans y laisser d’empreinte. Et puis il y a ces rencontres précieuses, celles qui marquent une existence, celles qui nous font grandir. Ce sont des êtres qui tendent une main lorsque nous trébuchons, qui soufflent des paroles justes quand nous doutons, qui nous élèvent plutôt que de nous alourdir. Leur passage dans notre vie est un cadeau silencieux, une lumière qui éclaire la route, une force qui nous pousse à gravir notre propre montagne.

Comme cette fourmi qui semble aider l’escargot, certains êtres entrent dans notre vie au bon moment, au bon endroit, et ils changent le cours des choses. Alors, soyons attentifs à ces âmes bienveillantes, reconnaissants envers celles qui nous inspirent, et à notre tour, devenons la fourmi de quelqu’un d’autre.
Car au final, ce n’est pas tant la hauteur que nous atteignons qui importe, mais ceux qui ont marché à nos côtés pour nous y conduire.

Sur sur cet instant photographique et philosophique, je vous souhaite un bon dimanche, et je vous remercie de votre fidélité,
A bientôt,
Nadège.


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Le 01.05.2025 | Joli brin de muguet 

Bonjour mes chers lecteurs d’ici et de là !
Comment allez-vous ? Ici, dans mon petit coin de Haute-Loire, le soleil a décidé de sortir de sa cachette hivernale et de faire une apparition prolongée, comme une star un peu capricieuse mais ô combien attendue !  Depuis quelques jours, il rayonne, généreux, et pour cette fin de semaine, on annonce même des records de chaleurs… Si si, des températures dignes d’un mois de juillet en avance ! Autant vous dire que mon olivier a retrouvé le sourire, et moi aussi.

Et vous, dites-moi : quel temps fait-il par chez vous ? Le ciel est-il d’humeur joyeuse ou plutôt bougon ? Venez me le raconter, j’adore vous lire.

Je n’étais pas très présente ces derniers temps sur mon site, et pour cause : plusieurs commandes importantes sont venues toquer à la porte de mon atelier. Une vraie ruée vers l’artisanat écoresponsable, pour mon plus grand bonheur — et aussi pour mes bras qui n’ont pas chômé ! Ce fut une petite course contre la montre, mais les délais ont été tenus. Ouf ! Le plus long, comme souvent, c’est l’emballage et l’expédition : parce que même un objet recyclé mérite de voyager en première classe !

Mais trêve de bavardages, aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres. Nous sommes le 1er Mai, et en France, c’est une journée toute particulière. Depuis 1561 — oui, vous avez bien lu — cette journée est associée au muguet, cette petite clochette blanche au parfum discret, symbole du bonheur et du renouveau. Tout a commencé lorsque le roi Charles IX, charmé par cette fleur, en offrit aux dames de la cour pour leur porter chance. Depuis, la tradition a fleuri (littéralement) et le 1er mai est devenu ce doux moment où l’on offre un brin de muguet à ceux qu’on aime, à ceux qu'on apprécie...

Alors à vous, mes fidèles lecteurs, mes chers clients, mes amis de cœur ou d’âme : je vous tends à travers l’écran un joli brin de muguet virtuel, tout droit sorti de mon jardin , avec un souhait : que le bonheur vous accompagne tout au long de l’année !!!

Je vous souhaite une merveilleuse journée, peut-être au calme, comme moi, à l’ombre d’un arbre bienveillant de mon jardin, un bouquet à la main, les pensées en balade, le cœur au repos. Ces moments suspendus sont précieux, savourons-les !

Avec toute ma tendresse et un soupçon de soleil au fond des yeux, à bientôt,
Nadège.

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