2.Le 08.04.2025 | La Nature, ma muse éternelle
- Par latelierdemarguerite43
- Le 08/04/2025 à 13:35
- Dans Avril 2025
- 3 commentaires
2.Le 08.04.2025 | La Nature, Ma Muse Eternelle...
Bonjour chers lecteurs du site de l'Atelier de Marguerite !
Comment allez-vous en ce mardi 8 avril ?
Ici, dans ma belle région de Haute-Loire, le soleil semble avoir élu domicile — et même s’il n’a pas encore rangé ses petits glaçons du matin, il nous réchauffe bien vite le cœur et les joues. Un vrai coquin de printemps, comme je les aime !
Aujourd’hui, je comptais vous montrer quelques-unes de mes dernières créations. Mais le temps, ce filou toujours pressé, m’a glissé entre les doigts… Alors, faute de photos d’atelier, je vous emmène dans un autre lieu de création. Le plus ancien, le plus inspirant : mon jardin.
Ah, mes chers lecteurs, quel spectacle en ce moment !
Une véritable explosion de couleurs et de parfums, un feu d’artifice végétal, sans bruit ni poudre, mais avec une grâce infinie. Jonquilles flamboyantes, muscaris courageux, bourgeons tout neufs aux promesses vert tendre… La nature joue sa grande symphonie printanière, et moi, j’assiste émerveillée depuis mon vieux banc en bois, une tasse de café à la main (ou parfois un sécateur, mais chut, ça casserait un peu le charme poétique).
L'autre jour, quelqu’un m’a demandé pourquoi j’aimais tant la nature. C’est vrai ça, pourquoi ? Pourquoi je m’émeus devant un brin d’herbe ou que je peux rester dix minutes à contempler un escargot (alors que j’ai un four à préchauffer) ?
Eh bien, j’ai répondu sans hésiter : « J’aime la nature parce que je m’y ressource. Elle m’enseigne, elle me soigne, elle m’inspire. »
Regardez une simple fleur : jolie à croquer, elle peut aussi apaiser, guérir, en infusion ou en onguent. Une lavande pour le calme, une camomille pour les nuits douces, un souci pour les petits bobos… Et que dire des arbres ? Ce sont de véritables sages. Le chêne pour la force, le bouleau pour la légèreté, le saule pour la poésie des âmes sensibles.
Et puis, je suis toujours émerveillée par ses couleurs, si franches, si généreuses. Aucune palette de peintre ne peut rivaliser avec ce qu’offre un jardin au printemps. Chaque pétale, chaque feuille, chaque nuance m’ouvre des portes créatives : dans mes créations, dans mes objets, dans mes rêves même.
Mais ce qui me touche profondément, c’est le cycle de la nature.
La nature est résiliente, elle traverse les tempêtes, les gelées, les sécheresses. Elle plie, mais elle revient, toujours. Ce ballet des saisons où tout meurt, puis renaît, dans un silence humble, m’émeut profondément. L’automne dépouille les arbres comme pour les ramener à l’essentiel, l’hiver les rend presque invisibles, et soudain, au printemps, hop ! un bourgeon, une promesse, une vie qui recommence.
Ce miracle me bouleverse à chaque fois. C’est une leçon douce et puissante : même ce qui semble fini peut renaître. Même les cœurs fatigués, même les idées en sommeil, même les vieux troncs tordus. La nature nous murmure : « Rien n’est figé. »
Alors voilà, pour toutes ces raisons — et bien d’autres que je garderai pour une prochaine fois (sinon vous allez devoir faire une pause café au milieu de mon article, rires !) — j’aime la nature passionnément. Elle est pour moi à la fois refuge, guide et muse.
Et peut-être est-ce cela, au fond, le lien secret entre la vie, la nature et la création : ce souffle qui revient toujours, cette force tranquille qui nous relève, nous inspire, nous transforme. Comme une feuille morte qui devient humus, comme un vieux tissu qui devient sculpture, comme un cœur qui croit avoir tout dit, et qui pourtant se remet à battre plus fort, au premier rayon de soleil.
Je vous souhaite une douce journée pleine de lumière, d’odeurs, et de petites merveilles inattendues...
Bonne lecture,
Nadège.
Petites Jonquilles
Muscari
Fleurs de mon pêcher
Commentaires
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- 1. Anonyme Le 09/04/2025
Bonjour Nadège !
Ah, le printemps... cette saison bénie où la nature reprend ses droits, où les oiseaux chantent (même à 5h du matin, ces petits insolents), où les bourgeons pointent leur nez comme des invités surprise à une fête champêtre, et où – soyons honnêtes – les allergies attaquent plus vite que Lucky Luke ne dégaine.
Tes photos, Nadège, c’est un peu comme un mojito pour les yeux : rafraîchissantes, pleines de vie, avec une petite touche de menthe poétique. On y sent presque l’odeur de l’herbe coupée et des fleurs fraîches… sauf que chez moi, tout ce que je sens, c’est l’odeur persistante de l’engrais que j’ai renversé sur mes baskets la semaine dernière (rien de printanier là-dedans, je t’assure).
Et ton jardin ! Parlons-en ! Un vrai petit Eden. Un coin de paradis où chaque plante semble poser pour une pub de crème hydratante : “100% naturelle, cultivée avec amour, zéro filtre, juste la rosée du matin.” Pendant ce temps-là, chez moi, ma seule réussite horticole, c’est un basilic mi-figue mi-raisin (surtout mi-mort) qui fait la gueule sur le rebord de la fenêtre.
Mais tu sais quoi ? Grâce à toi, j’ai ressorti mon vieux arrosoir, enfilé mes gants (de vaisselle, mais c’est l’intention qui compte), et tenté une réconciliation avec la chlorophylle. Ton enthousiasme est contagieux – beaucoup plus que mes compétences en jardinage, hélas.
Alors merci, Nadège, pour cette bouffée d’air frais numérique ! Tu me donnes envie de cultiver un peu plus de vert… et un peu moins de béton dans ma vie.
Grâce à toi, je regarde mon balcon avec un œil neuf, presque attendri. Peut-être qu’il n’est pas juste un parking à pots vides. Peut-être qu’il peut lui aussi connaître son petit miracle printanier. En tout cas, si un jour tu veux venir lui faire une petite séance photo et chlorophylle, je t’offre le café (et même le compost maison… mais bon, à tes risques et périls). -
- 2. Marinou Le 09/04/2025
Bonjour Nadége avec le soleil un peu plus de chaleur et votre bonne humeur et le plaisir de vous lire je viens vite en coup de vent vous faire un petit coucou car moi aussi je vais profiter de ce beau temps pour attaquer mon jardin rires Moi la nature jadore randonnées marche fleures etc.... et en plus jai le bonheur de pouvoir méclater dans mon jardin Alors merci la nature et vive le printemps en haute loire Alors Nadége profitons de toutes ces belles fleures qui nous entourent et je vous dis bon courage pour vos realisations et a bientôt pour des nouveautées -
- 3. Maryse Le 08/04/2025
Bonjour Chère Nadège !
Merci pour votre article, je vous offre en retour ce magnifique poème de Victor Hugo, dédié au Pintemps.
Au plaisir de vous revoir,
Maryse.
Printemps.
Tout est lumière, tout est joie.
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s'émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d'opale
D'où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L'ombre qui fuit sur l'eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l'herbe fleurit.
- Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.
Victor Hugo
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